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27 juillet 2010

Une étude sur la paralysie cérébrale dissipe les coûts élevés et les biais

Dans ce cas, moins c'est plus...

Une nouvelle étude sur le traitement de la paralysie cérébrale avec l'oxygéno thérapie hyperbare (OTH) fait des vagues aux Indes et aux États-Unis. Le plus grand groupe d'enfants fut étudié pour évaluer les améliorations neuro-développementales centrées sur une combinaison de thérapies de réadaptation standards, telles que l'ergothérapie, la physiothérapie, la thérapie du langage et l'OTH. L'OTH augmente la concentration de molécule d'oxygène dans le corps par les globules sanguins porteurs d'oxygène et tous liquides corporels. Une personne entre dans une chambre de traitement, et la pression atmosphérique est comprimée avec plus de molécules d'air et d'oxygène. Récemment, l'OTH a attiré beaucoup d'attention dans les médias, avec des athlètes l'utilisant pour s'entraîner et récupérer suite à des blessures, des diabétiques sauvant littéralement des membres, des patients capables de se débarasser de bactéries résistantes, et récemment, de nouvelles applications en neurologie - des dommages au cerveau, des traumatismes et désordres.

En fait, cette nouvelle étude réalisée aux Indes compare l'utilisation de diverses pressions hyperbares à l'utilisation d'air ambiant ou d'oxygène enrichi dans le traitement des enfants avec la paralysie cérébrale (PC). L'étude prouve que la thérapie hyperbare basse pression avec air ambiant (1.3 atmosphère - ATA) est autant ou plus efficace que la haute pression avec 100% oxygène (1.5 ou 1.75 ATA) dans le traitement de la PC. Les enfants ont été étudiés par le Dr. Arun Mukherjee, directeur du Centre pour Enfants Handicapés UDAAN, une organisation à but non lucratif, reconnue et supportée par le ministère indien de la Justice Sociale et de l'Habilitation.

Cette étude étalon, co-signée par le Dr. Pierre Marois (Université McGill à Montréal, Canada), poursuit le développement de l'étude phare de McGill en 1999 (Lancet, février 2001) en augmentant le nombre de sujets et en appliquant une méthode précise de contrôle avec placebo. Les sujets avec un diagnostic fonctionnel de paralysie cérébrale diplégique spastique ont reçu une des quatre options de thérapie hyperbare, en plus des thérapies standards : 1) la thérapie placebo (20 sujets); 2) thérapie hyperbare 1.3 ATA avec air ambiant sous pression (36 sujets); 3) thérapie de hyperbare 1.5 ATA avec oxygène 100% (32 sujets); et 4) 1.75 ATA avec oxygène 100% (58 sujets). Tous les sujets ont été réévalués à six mois après la fin des traitements pour écarter toutes traces d'effet placebo. L'étude a révélé des améliorations significatives pour chacun des trois groupes recevant la thérapie (le groupe de placebo a montré peu ou pas d'amélioration). Il n'y avait aucune différence significative d'amélioration entre les thérapies, avec une légère préférence (amélioration cognitive) en faveur du 1.3 ATA avec de l'air seulement.

Ces résultats, combinés avec l'étude McGill, réfutent des prétentions antérieures dans l'industrie de l'hyperbare que l'oxygène 100% sous une pression plus élevée est un traitement supérieur, un biais erroné qui suppose que ''plus c'est mieux." Dans les domaines du développement cognitif, la thérapie plus douce ne déclenche pas le rétrécissement des vaisseaux sanguins (vasoconstriction) dans le cerveau de la manière que les autres thérapies le font, de ce fait permettant à l'oxygène additionnel de passer au travers du tissu sans restriction.

"Ceci met en évidence que la thérapie hyperbare douce beaucoup plus abordable en terme de coûts est une alternative accessible à la thérapie hyperbare haute pression plus coûteuse et ne compromet pas le ''niveau de soin'' d'un patient,'' admet le Dr. Mukherjee.

Cette étude a de profondes implications pour d'autres conditions neurologiques également. Étant confrontés à des coûts exhorbitants pour le traitement des dommages traumatiques au cerveau pour récupérer les vétérans, les AVC et autisme, cette étude apporte l'espoir à ces familles qui luttent pour se permettre cette thérapie grandement désirée.

Le Dr. Arun Mukherjee est un Consultant Sénior en médecine interne à l'Hôpital Majeedia, et l'Université Hamdard, New Delhi, Indes, et un membre de l'International Hyperbarics Association.

www.ihausa.org

SOURCE International Hyperbarics Association

Traduction de :
Cerebral Palsy Study Dispels Inflated Costs and Biases


Cliquer ici pour lire l'article du Dr Arun Mukherjee.


25-27 juillet 2010

7e Symposium International sur l'Oxygénation Hyperbare et le Futur de la Guérison

Conférence du Dr Arun Mukherjee
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